L’art d'être heureux : 50 règles de vie - Partie 2
Publié le 27 Janvier 2019
Qualifié de philosophe pessimiste et désillusionné, Arthur Schopenhauer, dans l’art d’être heureux en 50 règles de vie, nous livre ses conseils pour être heureux dans la vie.
Chacun ayant sa définition du bonheur et du malheur, inspirez-vous de celles qui vous parlent pour les mettre en pratique dans votre vie et être plus heureux au quotidien. Le choix vous appartient car le bonheur est subjectif. Voici les règles 16 à 35 !
N°16 : Vivre le moment présent sans se soucier de l’avenir pour obtenir le bonheur
A la question, comment être heureux? Schopenhauer dit savoir apprécier l'instant présent sans le pervertir en aspirant à des joies imaginaires ou en nous souciant avec inquiétude d’un avenir toujours incertain est le secret des gens heureux.
N°17 : Le bonheur est l’évitement des souffrances
Eviter les souffrances est le sort le plus heureux qu’on peut trouver, et non pas celui d’obtenir les joies et les plaisirs les plus grands. Pour vivre heureux, le niveau de bonheur se mesure donc en l’absence de souffrance.
N°18 : Ne pas rêver sa vie pour parvenir au bonheur
Il faut brider son imagination et son optimisme, car on se rend la réalité encore plus invivable, on construit des châteaux de cartes et plus tard, on paie chèrement nos désillusions.
N°19 : Ne pas négliger le présent pour faire notre bonheur
Profiter en tout temps du présent aussi gaiement que possible pour vivre plus heureux. Pas de plans et soucis pour le futur, ou encore nostalgie du passé pour trouver le bonheur.
N°20 : Montrer sa colère nous empêche d'être heureux
Il est inutile, il est dangereux, il est imprudent, il est risible, il est vulgaire de laisser entrevoir sa colère ou sa haine par des paroles ou des mimiques. Exprimer votre gratitude malgré des actions non positives pour rester heureux.
N°21 : Organiser ses pensées selon ce qui nous arrive pour vivre des moments de bonheur
Les affaires de la vie qui nous touchent interviennent de manière totalement éclatée, fragmentaire, sans lien entre elles. C’est pourquoi il importe d’organiser de manière tout aussi fragmentaire nos pensées et nos soucis au sujet de ces affaires car cela peut aider à être heureux.
Pour être heureux, il nous faut réfléchir à toute chose en son temps, en avoir souci, en profiter, la supporter sans nous préoccuper le moins du monde de tout le reste pour se sentir bien.
N°22 : Être heureux d'avoir ce que l'on a et ne vouloir que ce que l’on peut
La chasse après un gibier qui en réalité n’existe pas conduit en règle générale au malheur fort réel. Notre épanouissement passe par apprécier les choses simples, éprouver de la gratitude envers la vie pour trouver notre bonheur.
N° 23 : La vie est un jeu avec comme adversaire le destin
Vivre une vie heureuse, c'est comme dans un jeu d’échec, nous nous fixons de gagner, mais le résultat dépend de ce que l’adversaire et, dans la vie, le destin se plairont à faire. Rien ne sert d'avoir des émotions négatives trop longtemps car cela vous va vous empêcher d'être heureux.
N°24 : Surmonter les privations pour connaître le bonheur
Dans notre jeunesse ce sont des images trompeuses, des croyances limitantes d’un bonheur rêvé, indéterminé, qui trottent dans nos têtes et nous cherchons en vain leur archétype. Durant la seconde moitié de la vie, c’est l’inquiétude devant le malheur qui s’est installée à la place de l’aspiration toujours insatisfaite au bonheur.
N°25 : Ne pas attendre la perte pour exprimer notre gratitude
La plupart du temps nous ne sentons la valeur qu’après la perte. Nous avons coutume de penser :«Et si cela m’appartenait?», et nous ressentons alors en nous la privation. Au lieu de quoi, nous devrions souvent nous dire, le contentement avec ce que nous possédons :«Et si je perdais cela?». Si nous parvenons à ce point, nous nous procurerions immédiatement plus de bonheur, de bien-être et de gratitude.
N°26 : Fixer un but à nos désirs pour retrouver le bonheur
Pour chercher son bonheur, il faut fixer un but à nos désirs, en pleine conscience et tenir en laisse nos envies. Se souvenir que l’homme n’est capable d’atteindre qu’une part infiniment petite de ce qui vaut d’être désiré et que beaucoup de maux sont inévitables.
N°27 : Savoir reconnaître que nous ne sommes pas les moins bien lotis
Contempler ceux qui vont plus mal que nous plutôt que ceux qui semblent aller mieux. La consolation la plus efficace est la contemplation de souffrances beaucoup plus grandes que les nôtres. Cela contribue au bonheur d'avoir conscience qu'il y a plus malheureux que nous.
N°28 : la vieillesse estompe les besoins et rend plus heureux
Le besoin du plaisir s’estompe avec l’âge. Platon (République, livre 1) estime heureux le temps de la vieillesse du fait qu’à cet âge, cesse enfin le désir des femmes et plus largement le désir des biens.
N°29 : Savoir ce que l’on veut vraiment pour ressentir le bonheur
Épicure «Parmi les besoins, certains sont naturels et nécessaires, d’autres sont naturels et non nécessaires, d’autres ne sont ni naturels ni nécessaires»
Pour être heureux et épanoui il faut savoir ce que l'on veut et cela passe souvent par un travail de développement personnel pour atteindre le bonheur.
N°30 : Avoir une activité est la base du bonheur
Une activité, faire quelque chose ou simplement apprendre, est nécessaire au bonheur de l’homme. Il veut mettre sa force au service de l’action. Franchir des obstacles est le plaisir le plus souverain de son existence, elle ne connaît rien de meilleur pour rester heureux.
N°31 : Ne pas chercher les chimères du futur
Le but du bonheur se fixe sous l’égide de quelques images que nous gardons sous les yeux, des images qui sont en réalité des fantômes qui nous taquinent: car dès que nous les avons atteintes, la satisfaction se dissolve en fumée, et nous voyons qu’elles ne tiennent absolument rien de leurs promesses.
N°32 : La santé est la pierre angulaire de notre bonheur
La gaieté de notre humeur dépend d’elle. Vous pouvez être le plus riche, si la santé n’est point-là, le bonheur sera absent. Impossible de jouir d’aucun bonheur apparent sans la santé. C’est pourquoi un mendiant en bonne santé est plus heureux qu’un roi malade. La santé permet d'aider à être heureux.
N°33 : Maîtriser ses émotions pour vivre une vie heureuse
Comment trouver le bonheur? Il faut devenir maître de l’impression qu’offre ce qui est objet de l’intuition. Le mieux consiste à neutraliser une impression par l’impression opposée, par exemple l’impression d’une insulte en faisant appel à celle d’une haute estime à notre égard.
Le bonheur est un état qu'il n'appartient qu'à nous de définir. C'est à vous de faire votre bonheur
N°34 : Ne pas avoir de regret et être heureux de vivre
Quand on jette un regard rétrospectif sur le cours de sa vie passée et qu’on aperçoit tant de bonheur raté, tant de malheur arrivé, il arrive facilement qu’on aille trop loin dans les reproches contre soi-même pour devenir heureux.
La vie est le produit de deux facteurs : à savoir la succession des événements et la série de nos décisions. Or nous sommes incapables de prédire longtemps à l’avance nos décisions, et encore moins de prévoir les événements.
«Le cours de la vie est comme un labyrinthe fou» Gœthe
N°35 : Les objectifs changent avec notre psychologie
Pour mener une vie heureuse, nous planifions notre vie, mais ce que nous oublions, le plus souvent, de prendre en compte, ce sont les changements que le temps opère sur nous-mêmes. C’est la raison pour laquelle nous poursuivons des choses qui, lorsque nous finissons par les obtenir, ne correspondent plus à ce que nous sommes.
Choisissez parmi ces 50 règles de vie d'Arthur Schopenhauer celles qui vous permettent de mener une vie heureuse et d'être en accord avec vos valeurs profondes. Choisir d'être heureux n'appartient qu'à nous !
Lire Aussi :
L’art d'être heureux : 50 règles de vie - Partie 1
L’art d'être heureux : 50 règles de vie - Partie 3
A bientôt avec James D.